samedi 3 juillet 2010

Le grand festival du N'importe quoi, Youpie !




Quelle abondance ! N'en jetez plus ! Pour qui suit l'actualité française de ces dernières semaines, le grand feu d'artifice du grand n'importe quoi a ébloui les esprits.

Grand n'importe quoi politique avec les tribulations gouvernementales et présidentielles au royaume du conflit d'intérêt, de la confusion des intérêts individuels et collectifs, de la fausse vertu offensée : ben quoi, ce que j'ai fait est légal, ou presque... Je suis Ministre quand même !

Grand n'importe quoi sportif avec les avanies de nos millionnaires en short en Afrique du Sud pour la coupe du monde de football. On philosophera plus tard sur la signification du jeu sportif dans les sociétés modernes. Pour l'heure, on se contentera de relever la déficience insigne de toute instance susceptible d'avoir une quelconque responsabilité dans l'affaire.

Les Guignols de l'info, citons les puisque nous sommes dans les guignolades, ont proposé le 21 juin une intéressante synthèse de ces deux n'importe quoi.

Quant au Canard Enchaîné, qui décidemment fait office de première institution garante de la démocratie dans ce pays, il s'en donne évidemment à coeur joie.





République bananière avions nous dit ? Certes, mais trois étoiles, alors, moyennant ce Président qui a perdu les pédales.

Ou devons nous maintenant conclure qu'il est devenu complètement fou, gavé de courtisaneries, farci des avis ineptes de ses conseillers, confit par les relations avec ses richissimes amis, discrédité par ses incessantes déclarations contradictoires et une communication catastrophiquement maladroite. Autrement dit, complètement à l'ouest (là où sont les beaux quartiers) d'une société qu'il ne comprend pas, pas plus qu'elle n'accepte son style - sans même parler de sa politique ?

La fin du règne risque d'apparaître maintenant comme fort longue. Bon Tour de France en attendant.