vendredi 30 juillet 2010

Antipodes

Question : quel est ce pays, dirigé par un premier Ministre femme de moins de 50 ans qui parle de taxer les riches, d'aider les plus modestes et milite ardemment pour la mise en place d'une taxe carbone ? Quel est ce pays, qui ignore le chômage ou quasiment et dont les comptes publics étaient excédentaires jusqu'il y a très peu ?

Il s'agit de l'Australie, dont le gouvernement est conduit par la travailliste Julia Gillard depuis le 24 juin, pourtant née dans la vieille Europe (Elle est arrivée de Grande Bretagne à l'âge de 5 ans).

Un pays aux antipodes, en somme !

L'Australie est un grand pays...

...dont les autres peuples de l'hémisphère sud toujours gentiment
soulignent les grands inconvénients d'y habiter...

...mais dont il faut peut-être réviser la place.

samedi 3 juillet 2010

Le grand festival du N'importe quoi, Youpie !




Quelle abondance ! N'en jetez plus ! Pour qui suit l'actualité française de ces dernières semaines, le grand feu d'artifice du grand n'importe quoi a ébloui les esprits.

Grand n'importe quoi politique avec les tribulations gouvernementales et présidentielles au royaume du conflit d'intérêt, de la confusion des intérêts individuels et collectifs, de la fausse vertu offensée : ben quoi, ce que j'ai fait est légal, ou presque... Je suis Ministre quand même !

Grand n'importe quoi sportif avec les avanies de nos millionnaires en short en Afrique du Sud pour la coupe du monde de football. On philosophera plus tard sur la signification du jeu sportif dans les sociétés modernes. Pour l'heure, on se contentera de relever la déficience insigne de toute instance susceptible d'avoir une quelconque responsabilité dans l'affaire.

Les Guignols de l'info, citons les puisque nous sommes dans les guignolades, ont proposé le 21 juin une intéressante synthèse de ces deux n'importe quoi.

Quant au Canard Enchaîné, qui décidemment fait office de première institution garante de la démocratie dans ce pays, il s'en donne évidemment à coeur joie.





République bananière avions nous dit ? Certes, mais trois étoiles, alors, moyennant ce Président qui a perdu les pédales.

Ou devons nous maintenant conclure qu'il est devenu complètement fou, gavé de courtisaneries, farci des avis ineptes de ses conseillers, confit par les relations avec ses richissimes amis, discrédité par ses incessantes déclarations contradictoires et une communication catastrophiquement maladroite. Autrement dit, complètement à l'ouest (là où sont les beaux quartiers) d'une société qu'il ne comprend pas, pas plus qu'elle n'accepte son style - sans même parler de sa politique ?

La fin du règne risque d'apparaître maintenant comme fort longue. Bon Tour de France en attendant.