vendredi 3 mai 2013

Trahison

Un grave danger guette notre démocratie alanguie, blasée, et malgré tout, immensément riche, si l'on en croit le fatras de normes, prescriptions, autorités, hautes ou pas, de tout poil et corps consultatifs théodules en nombre quasi infini qu'elle nourrit en son sein : la trahison de ses élites.




Des noms ? Sarkozy, Cahuzac, Guéant, Strauss Kahn, pour les plus médiatiques du moment. Mais, pour un de ces seigneurs du mensonge, du cynisme et de l’esbroufe  combien d'apprentis, combien de complices, combien de malfrats à la petite semaine ?

Ils ont profité si grassement des fromages de la République, mais s'extraient si facilement de ses lois, laissant leur application aux autres... Comment expliquer ?

Péché d'orgueil, d'arrogance sans doute secrété par tout un système, institué et perpétué par une caste qui se place hors de tout contrôle et s'imagine invulnérable. Non, pas de populisme dans ces remarques, juste l'envie de comprendre.

Comprend le pourquoi de ces mensonges insensés, de ces stratégies de fuite ineptes, de ces arguments en carton-pâte.

Et pourquoi donc n'ont-ils pas déjà compris que ce temps est terminé, que les contrôles sont devenus efficients, qu'il n'est plus possible de se dérober pour l'expliquer ou passer devant la justice ? Tant mieux, non ?

Vivement une prochaine génération, vivement d'autres têtes, moins calculatrices, plus modestes, qu'il faut reconnaître, encourager, aider, et tant pis pour les autres.

L'observation de la grande majorité des autres pays européens montre clairement que c'est la voie de l'avenir proche du vivre ensemble.  Abolissons enfin la monarchie et son cortège de petits monarques insupportables, vains et coûteux. La République s'en sentira mieux. Enfin une bonne raison d'espérer.