Les iraniens n'attendent plus leur révolution, ils l'ont eu en 1979. Depuis, la République islamiste a posé sa chape de plomb sur la société porteuse d'une culture d'une richesse inouie qui a commandé l'ensemble du monde antique indo-européen.
Les commentateurs disent que les élections présidentielles de ce jour sont les plus ouvertes qui soient depuis toujours. Tant mieux. Pourtant, le chemin sera long pour que les démocrates de ce grand pays trouvent la possibilité d'y exprimer toutes les nuances sociologiques, politiques, culturelles en présence.
L'Iran fut beaucoup étudié du point de vue de ce que l'on peut appeler la "résistance culturelle des peuples". La dynastie des Pahlavi avait vendu le pays aux puissances étrangères et avait tenté d'imposer à la population un mode de vie et des valeurs modernistes totalement inadaptés, et surtout totalement irrespectueux de l'immense civilisation forgée pendant 70 siècles.
Résultat : révolution, et trente ans après, toujours la mise en coupe réglée des comportements et des esprits, à l'opposé du délire moderniste des Shah.
L'Iran fut beaucoup étudié du point de vue de ce que l'on peut appeler la "résistance culturelle des peuples". La dynastie des Pahlavi avait vendu le pays aux puissances étrangères et avait tenté d'imposer à la population un mode de vie et des valeurs modernistes totalement inadaptés, et surtout totalement irrespectueux de l'immense civilisation forgée pendant 70 siècles.
Résultat : révolution, et trente ans après, toujours la mise en coupe réglée des comportements et des esprits, à l'opposé du délire moderniste des Shah.
