lundi 24 mars 2008

Municipales et cantonales 2008 : l'embarras du choix !


Les prosélytes, affidés, porte-couteaux et porte-flingues gouvernementaux ont eu beau s'escrimer sur tous les tons pour faire passer les élections municipales et cantonales pour une victoire politique, dans une langue de bois jamais entendue à ce point et faisant passer l'électeur pour un parfait idiot, il ne manque pourtant pas de vocabulaire dans la langue française pour désigner la vraie vérité des 9 et 16 mars 2008 :

bide, branlée, brossée, capitulation, chute, débâcle, débandade, déconfiture, déculottée, défaite, dégelée, dérouillée, déroute, désavantage, échec, éclipse, faillite, fessée, fiasco, frottée, insuccès, perte, pile, piquette, raclée, revers, rossée, rouste, volée... ou faut-il encore chercher dans l'excellent dictionnaire des synonymes proposé ici ?

34 villes de plus de 30 000 habitants perdues par la droite, 37 gagnées pour la gauche ; 8 départements gagnés à gauche contre un seul qui passe à droite : comment appeler cela au juste ?



Et l'on rappellera ci-dessous pour mémoire le résultat des élections régionales de 2004 :



Merci au site France politique pour ses compilations des résultats électoraux claires et pratiques,
hélas très rares à trouver dans notre bonne presse habituelle...