samedi 22 décembre 2007

Souvenons-nous





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Privilégiés



Coup de gueule salutaire de Jacques Gaillard, parce qu'il faut enfin remettre les pendules à l'heure et sérieusement !

Vous avez dit privilégiés ?

Par Jacques Gaillard, écrivain. Ou la nécessité de distinguer les privilèges bateaux des bateaux des privilégiés.

Soyons clairs : les cheminots et consorts, en faisant grève, emmerdent l'immense majorité des Français. Mais ils rendent surtout un sacré service au pouvoir en place. Grâce à eux, il est devenu absolument indécent de poser une question cruciale : qui est privilégié en France ?

Les grèves actuelles semblent accréditer l'idée que le privilège, c'est un contrat de travail spécifique, un statut procurant une protection particulière, une garantie d'emploi, de bonnes conditions d'accès à la retraite. Certes, les « cheminots » (comme si ce mot n'avait pas, en soi, terriblement vieilli...Il pue le charbon !) n'exercent certainement pas le pire des boulots, et ils sont carrément odieux lorsqu'ils évoquent des conditions de travail pathétiques : des millions de Français ne dorment pas tous les jours chez eux, passent des week-ends au poste, assurent des gardes et assument des responsabilités, et tout cheminot peut s'en rendre compte lorsque, frappé d'une crise lors de son shopping un dimanche matin dans la zone économique de son patelin, il trouve des infirmières en ordre de marche, de l'essence pour son auto, des renseignements sur son téléphone et mille autres damnés de la terre à son service (public). La pénibilité du travail des contrôleurs de trains, laissez-nous rire : c'est sur des blagues pareilles que les démolisseurs sociaux de la droite ont beau jeu de moudre leur grain. Mais revenons à la question : qui est privilégié ? Au niveau de salaire de ces travailleurs du train, il est absolument impossible de parler de privilège. Mais il faudrait en dire autant de dix ou douze autres millions de travailleurs.

Je sais, le terme fait vieille gauche rouge, mais il a un sens.

Petite définition
Car un privilégié, si l'on cherche une définition, c'est justement celui dont les revenus et le rang social sont sans commune mesure avec son travail, ses compétences ou son utilité sociale. C'est quelqu'un qui a le bonheur de gagner dix mille euros en déplaçant une épingle, alors que d'autres, pour déplacer une tonne, en gagneraient cinquante.

C'est le dentiste qui, travaillant trois jours par semaine, revend impunément une prothèse douze fois le prix qu'il l'a payée au prothésiste (il « a des frais »), en aggravant au passage la note pour une mutuelle, et se demande ensuite s'il rachète une deuxième grosse BMW ou s'il prend l'option « cris de bêtes d'Afrique » dans son 4x4. Allez donc, après ça, chicaner à un cheminot une prime pour travail la nuit de Noël...

C'est le cadre très supérieur qui, comme plus d'un tiers des zozos de ce calibre, n'est à la tête de revenus annuels proches du demi-million d'euros, que par héritage (l'héritage de situation, disent toutes les études, est un facteur de recrutement supérieur à tous les MBA en France : regardez les noms des intéressés, feuilletez l'annuaire du MEDEF, on se croirait au Bal des Débutantes ou entre deux pages du Who's who). Allez donc reprocher aux enfants de cheminots d'avoir pu, pendant des années, bénéficier de conditions facilités de recrutement.

Le privilégié, c'est celui dont l'argent a si peu d'odeur qu'il peut l'entasser sans craindre le fisc, en accumulant les SCI à but lucratif, les studios en cours de paiement, les investissements sous les tropiques, les sociétés bidons aux soldes d'exercices perpétuellement négatifs. Allez donc froncer le sourcil sur les fiches de paie des conducteurs de train.

Nous marchons sur la tête. Quand on voit le niveau du marché immobilier à Paris ou sur la Côte d'Azur et le nombre de transactions supérieures à 1 million d'euros que réalisent des particuliers chaque jour, peut-on envisager qu'en travaillant deux ans de moins, les « régimes sociaux » vont ruiner la France ? Mieux : on stigmatise les artistes et les footballeurs grassement payés, mais que dire de tous ceux qui ne se sont donnés que la peine de naître, avec un patrimoine copieux et des rentes de situations qui les conduisent à la tête de sociétés qu'ils n'ont pas bâties et qu'ils ne dirigent pas vraiment, dans des conseils d'administration où ils traînent leur bleu-croisé comme ces vicomtes de jadis aéraient leurs dentelles, grands dépendeurs d'andouilles soucieux d'avoir leur photo dans Voici après avoir licencié deux mille personnes, ou d'ouvrir un musée d'art contemporain dont chaque pièce, chaque carreau, chaque centimètre carré, si l'on y réfléchit, a été payé par tous ceux qui, depuis trois générations, ont bossé pour la famille. Qui oserait dire, pourtant, à la télé, à une heure de grande écoute, dans un de ces débats assommants où Jacques Marseille ricane et où l'UMP de service parle d'équité, que les dirigeants et les clients de LVMH sont plus privilégiés que les cheminots du dépôt d'Ivry ?

Les jouisseurs de richesse
Cet été, je regardais le port de plaisance de La Ciotat. Je m'y connais un peu en bateaux, j'ai une barcasse de 4m70 pour aller pêcher les girelles. Dans cet entassement de coques ensommeillées (la plupart ne sortent qu'un jour ou deux par an, en moyenne, évidemment), j'ai compté soixante-quatre « unités » dont le prix dépassait à l'évidence, hors entretien, le niveau de l'ISF. Et le double, si l'on se place à 500 000 euros. Je suppose que les heureux possesseurs de ces beautés ne logent pas dans la rue, et j'aurais tendance à penser qu'ils ont une villa plutôt qu'un modeste deux-pièces. Le prix mensuel de l'« anneau » peut atteindre un SMIC, ce qui donne à penser que leurs revenus autorisent cette ponction. Comptez une cinquantaine de ports de ce calibre entre Marseille et Nice, plus Marseille, plus Nice ; même chose pour le Languedoc, la côte Atlantique, la Corse, les ports étrangers. Bref, rien qu'à scruter les ports de plaisance, on se demande comment il se fait que si peu de foyers paient l'ISF en France. Et qui possède ces splendeurs (qu'évidemment, je jalouse : il faut assumer ses désirs) ? Des profs ? des infirmiers ? des cheminots ? des fonctionnaires ? Ah non, ils ont d'autres privilèges, dit-on en Sarkoland. Ils ont la garantie de l'emploi, ces salauds.

Je repose la question : qui achète ces trucs ? Eh bien, je suis allé questionner un marchand. Figurez-vous que ce marché roule sur les professions libérales (pas mal d'avocats et de notaires, tous les radiologues, beaucoup de médecins : il était temps que l'on augmente leur consultation de 10%), sur les gros commerçants (on sait que ce sont des damnés de la terre, voués à des retraites pitoyables), des « entrepreneurs » (de construction) et sur des « gens de l'immobilier ». Plus une faune indéfinissable de gens qui « ont les moyens », que ce soit parce qu'ils vendent de l'andouille en gros, parce qu'ils exploitent un domaine viticole hérité, parce qu'ils ont des parts dans une société. Bref, moins ils travaillent, plus ils empochent. Je ne ris pas et je te mets au défi, toi qui me lis en me traitant de vieux bolchévik, de prouver le contraire. Mieux : budget de la santé, hausse des prix, gouffre des investissements publics, crise du logement, abus de biens sociaux et tyrannie des bénéfices financiers, mettez les maux dont nous souffrons en relation avec les sources de revenu de ces bienheureux. Ils se disent, pour certains, « créateurs de richesse ». C'est faux : ils jouissent de la richesse qu'on crée pour eux. Nous sommes au-delà de la rétribution, et même du profit légitime : sachez-le, notre pays a un cancer, c'est cette inégalité des destins, et il y a là une bombe.

Le bateau de la République coule à pic
Alors on comprend que cela vaut le coup, pour les défenseurs de la France-gling-gling, celle qui pète au Fouquet's et roucoule désormais à l'Elysée, de se payer les régimes spéciaux en grande urgence : ils ont l'opinion pour eux, le faubourg Saint-Germain peut compter sur le Kremlin-Bicêtre pour taper sur le privilégié du dépôt Saint-Lazare. Et pendant ce temps, travaillant plus pour gagner plus, le fils Machin des Tubes et Roulements Machin, grâce à une OPA amicale, gagne en huit secondes ce qu'un cheminot gagnerait en huit cents vies.

Le malheur, c'est qu'on se vautre dans les rituels d'une grève poisseuse, avec ses « otages » et ses « galères », ; avec ses micro-trottoirs et ses micros-quais pleins de haine ou de résignation : pas un mot, dans le commentaire journalistique, pour situer la vie des privilégiés de la SNCF, de GDF et d'EDF (qui ne paient pas leurs factures d'énergie, les salauds !) en la comparant à celle de vrais privilégiés. La mauvais habitude est prise : on admire trop les riches, désormais, pour se demander si leur richesse est légitime. Nous sommes intoxiqués. Nous sommes complices. Nous sommes foutus. Le char de l'Etat roule dans la joncaille, et le bateau de la République, qui carburait au social, coule à pic dans les vagues du yacht de Bolloré. Plouf ! Vous avez dit privilégiés ?

mercredi 14 novembre 2007

Jour de Grève

Je ne saurais que trop vous recommander la lecture de cet article fort intéressant qui resitue un peu le débat en faisant un sort au mythe de la France gréviste, qui rappelle
  • le propagandisme ambiant des médias français
  • le véritable poids de la grève dans l'économie française par rapport à celui des arrêts de travail
  • l'incohérence de la loi 2007 sur le droit de grève (droit constitutionnel comme celui du droit au travail)
  • la forte propension des hommes politiques aux effets d'annonce et la tendance au populisme
Le tout avec chiffres précis à l'appui et une analyse intelligente.

Pour résumer :

  • Chaque français fait grève... 0.01 journée par an et 1/2 journée dans sa carrière
  • La France est 11e au rang mondial des journées de grèves par salarié (derrière le Danemark, la Finlande, les Etats Unis, l'Angleterre...)
  • La France est un des pays les moins syndiqués
  • Les arrêts de travail représentent 33 millions de journées non travaillées par an, les grèves... 224 000 soit 147 fois moins
  • Le droit de grève INDIVIDUEL est un droit constitutionnel, on ne peut le supprimer
  • Un gréviste n'a pas le droit d'empêcher un salarié de travailler...
  • Le loi 2007 impose un service minimum et un vote à bulletin secret... Oui mais on ne peut pas interdire à quelqu'un de faire grève, même s'il est tout seul... Et on ne peut pas non plus forcer par un vote soit la grève soit le travail... Donc... à quoi sert cette loi ?
... Sans aucun doute à faire croire aux spectateur de TF1 et France 2 que, dans ce domaine comme dans tous les autres, le gouvernement travaille!

Mais surtout à renforcer les préjugés.

Informons nous... Informons les autres...

lundi 22 octobre 2007

samedi 20 octobre 2007

Ouverture à la concurrence du marché de l'énergie : les pièges pour vous






Le marché de l’électricité et du gaz est ouvert à la concurrence de part la volonté de nos « dirigeants

» et de Bruxelles et beaucoup de monde risque de se faire piéger.

Un premier conseil : ne cédez pas aux sirènes téléphoniques et autres démarchages, même et surtout de la part d’EDF et/ou de Gaz de France.



Pour info :

  • ALTERNA
  • COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE (SUEZ)
  • DIRECT-ENERGIE SA
  • EDF
  • ELECTRABEL France (SUEZ)
  • ELECTRICITE DE STRASBOURG
  • ENDESA ENERGIA
  • ENERCOOP
  • GAZ DE FRANCE
  • GAZ ELECTRICITE DE GRENOBLE
  • OUEST ENERGIE
  • POWEO
  • SIGEXY
  • SOREGIES
  • USINE ELECTRIQUE DE METZ


Les fournisseurs de gaz présents en France :

  • ALTERGAZ
  • BP GAS & POWER
  • DISTRIGAZ
  • EDF
  • ELECTRABEL
  • ENI
  • E.ON GROUP
  • GAS NATURAL
  • GAZ DE FRANCE
  • GAZ DE PARIS
  • HYDRO ENERGY
  • IBERDROLA
  • POWEO
  • SOTEG
  • TOTAL
  • WINGAS

(Listes mises à jour régulièrement à consulter sur www.cre.fr - site du Comité de Régulation de L’Energie)


Sachez que la plupart de ces fournisseurs n’ont pas ou peu de moyens de production (centrales, barrages, éoliennes,…) comme POWEO par exemple.


Comment ça se passe ?


Comme en téléphonie, les structures sont là (centrales, câbles, pylônes, transfos…) ils n’ont besoin que d’ordinateurs et de téléphones (pour prendre vos réclamations) qu’ils transmettent ensuite aux opérateurs historiques (EDF – GDF) qui bien entendu, continuent d’entretenir et de développer les installations.


Il existe une bourse de l’électricité (eh oui) POWERNEXT, ou chacun fait sont marché. Ils achètent A L’AVANCE de l’électricité, de X mégaWatt/h à une période de la journée où elle est la moins chère et ensuite revendent à leurs clients l’énergie avec bien sûr des gains à la clé. C’est aléatoire car le cours change entre temps ! Le bénéfice n’est pas assuré. C’est pourquoi au début, les prix sont bas, pour attirer le « pigeon », ensuite il faut faire au plus vite des plus-values sinon c’est la faillite.


Comme pour les opérateurs de renseignements téléphoniques (ex 12), des fournisseurs actuellement sur les rangs vont disparaître faute de finances suffisantes. Seuls les plus puissants resteront, quitte à perdre beaucoup d’argent au début.


1) TARIF REGULE, ELIGIBILITE ET TARIF CONCURRENTIEL


Depuis le 1° juillet dernier, vous avez le choix entre :


  • le tarif régulé (comme aujourd’hui) où l’Etat fixe les prix (peu de fluctuation car suit en général le coût de la vie),

  • faire jouer votre « éligibilité », c’est à dire choisir le marché, faire jouer la concurrence.

Si vous faites jouer votre éligibilité, donc que vous choisissiez de faire jouer la concurrence, vous ne pourrez plus jamais revenir au tarif régulé.

Il est dit plus haut de faire surtout attention aux offres EDF ou Gaz de France car ces deux entreprises, étant opérateurs historiques, sont les seules (avec Electricité de Strasbourg et de Grenoble, Usine de Metz) à conserver deux types de tarifs, le régulé et le concurrentiel.


Alors il se peut que vous soyez contactés par EDF ou GDF (surtout GDF) pour vous entendre dire :

« venez chez nous, on vous fera un contrat unique, vous n’aurez qu’une seule facture, vous aurez des avantages (diagnostics gratuits d’installation, l’énergie moins chère, une cafetière offerte, …) et dès la signature, votre facture baissera de X %… »


Aujourd’hui, EDF et Gaz de France sont devenues des Sociétés Anonymes (merci Nicolas), avec des actionnaires à rétribuer. Vous comprendrez donc aisément qu’elles ont intérêt à ce qu’un maximum de leurs clients quittent le tarif régulé.


Programme ou offre alléchants, mais danger, même en choisissant un contrat de type concurrentiel d’EDF ou de GDF, vous faites jouer votre éligibilité, donc, FINI le tarif régulé. Et à titre d’exemple, si pour vous appâter on vous offre un diagnostique de votre installation et qu’on trouve des défauts, vous serez obligés d’y remédier à titre onéreux.


2) LA NOTION DE POINT DE LIVRAISON


ATTENTION, jusqu’à aujourd’hui, un abonnement à l’électricité et au gaz était contracté par une personne physique ou morale. A partir du 1er juillet 2007, c’est la notion de point de livraison qui prévaudra.


Ça veut dire quoi ?


Vous décidez d’acheter une maison ou un appartement. Si le vendeur était resté à EDF et/ou GDF régulé, pas de problème. En revanche, si votre vendeur avait fait jouer son éligibilité, donc qu’il a quitté EDF et/ou GDF tarif régulé, vous ne pouvez pas prétendre au tarif régulé, car c’est la notion de point de livraison qui est prise en compte. C'est donc le vendeur de la maison qui a fait le choix définitif à votre place.


C'est la même chose pour les locations. C’est à dire que si vous déménagez et que vous êtes en locatif (OPAC, privé…), vérifiez bien où votre prédécesseur dans le logement se fournissait car la aussi, si un locataire décide de quitter le tarif régulé, c’est le logement qui quitte définitivement ce tarif (attention encore, s’il vous dit qu’il était à EDF et/ou GDF, cela ne dit pas à quel tarif il était).


Cela vaut pour le bailleur de logement qui risque d’avoir des difficultés ultérieures à louer ses logement qui ne seront plus au tarif régulé (d’autant plus qu’actuellement la loi sur la concurrence libre et non faussée lui interdit d’imposer à un de ses locataires de se fournir ici plutôt que la).

Bonjour la transparence, les recherches, les déboires et l'oscurantisme des factures.


3) LES COUPURES POUR IMPAYES


Que vous choisissiez n’importe quel fournisseur et n’importe quel tarif, c’est une nouvelle entreprise, filiale commune à EDF et Gaz de France, qui s’appelle depuis 2004, EDF-Gaz de France Distribution, EGD en abrégé interne, qui est en charge de :


  • la construction du réseau et du branchement pour vous raccorder,

  • l’entretien et le renforcement de ce même réseau,

  • le dépannage aussi bien électrique que gaz,

  • le relevé des consommations, facturé au fournisseur,

  • et toutes les interventions annexes tel augmentation de puissance sur les disjoncteurs, coupures pour impayés, facturés au fournisseur.


Et la, par la position professionnelle de certains agents, on sait que certains fournisseurs n’y vont pas avec le dos de la cuillère envers leurs clients mauvais payeurs.


4) ET MAINTENANT, LE COUP DE CHAPEAU.


A compter du 1er juillet 2010, que vous accédiez à la propriété ou que vous changiez de résidence en locatif, vous n’aurez plus droit au tarif régulé.


Alors si vous avez prévu de faire construire ou d’accéder à la propriété, faites le avant cette date.


5) EN GUISE DE CONCLUSION


Voici en conclusion les consignes :


  • Si on vous appelle ; même E.D.F. ou Gaz de France ; pour vous faire une offre commerciale, c’est NIET. Vous leur répondez : « MOI, JE RESTE AU TARIF REGULE ! »
  • Surtout, pas de signature et ni même d’engagement oral, même pour le moindre changement de contrat. Par exemple un « suivi conso » pour la maîtrise de votre consommation (moyennant finance !), une souscription au service dépannage à domicile, ou bien encore un changement de puissance
  • Régulièrement contrôlez vos factures
  • Enfin, ne vous laissez pas berner par des désinformations du style : Le public Manque d'informations, il craint de voir la facture grimper…
  • En cas de problème ou d’incompréhension, renseignez-vous ! (Vous connaissez bien quelqu’un dans votre entourage qui travaille dans le service encore un peu public)

____________________________

Vous pouvez le constater, c’est un « beau » service public (pour intérêt privés !) de l’énergie que nous ont concocté Bruxelles, le Gouvernement et la majorité de l’Assemblée et du Sénat.


Et encore, grâce à l’action des agents d’EDF-GDF et d’un petit nombre de parlementaires, vous avez évité pire.


Petite anecdote pour finir. En 2006, devant le tollé soulevé auprès des industriels et professionnels, à l’injonction du MEDEF et de la CGPME, mais aussi de certaines communes qui avaient changé de fournisseurs d’énergie, qui étaient dans le cas d’une augmentation de près de 70% du prix de l’électricité dérégulée, le Gouvernement Villepin a mis en place un truc dégueulasse.


Pendant 2 ans, EDF rembourse, aux fournisseurs indélicats, 30% des 70% d’augmentation qu’ont subi ces patrons et clients repentis. En clair, cela signifie que vous, petits usagers, payez par l’intermédiaire de votre facture EDF, à des sociétés comme POWEO, Suez et autres, la différence entre les rabais qu’elles consentent à leurs gros clients pour ne pas les perdre.


ETONNANT NON ?


Merci de diffuser autour de vous ces informations si ce message vous a aidé à mieux comprendre l’ouverture du marché de l’énergie…


Sans Cécilia non plus !


Qu'il est déjà loin loin loin ce "Tout devient possible ", vous ne trouvez pas ?

Et pour cette grande ouverture : la petite Martine revisitée